Il arrive parfois que le premier investissement locatif
se fasse à l’occasion d’une succession. Un problème particulier peut se poser à
ce moment pour le paiement des droits de succession. Il y a pourtant des moyens simples pour les surmonter. Regardons les ensembles.
En effet à l'occasion d'une succession constituée principalement de valeurs immobilières, vous n’avez pas nécessairement les liquidités pour acquitter les droits de succession. Vous êtes aussi dans une situation émotionnelle qui n'est probablement pas la meilleure pour prendre des décisions. Enfin, dans la majorité des cas, vous n'êtes pas le seul héritier. Trouver un terrain d'entente même avec ses frères et soeurs n'est pas toujours évident.
Pourtant ne décidez pas trop vite de vendre le bien immobilier. Allez d'abord voir votre banquier.
Il pourra vous proposer plusieurs solutions.
Crédit hypothécaire:
Si vous manquez de liquidités pour payer les droits de succession, négociez avec votre banquier un crédit hypothécaire à hauteur des droits de succession. Le bien hérité et les loyers que vous pourrez en recueillir seront les garants de votre crédit. Dans certains cas, vous pourrez déduire les intérêts et le remboursement en capital de vos revenus et bénéficier ainsi d'une réduction d'impôts. Cela améliorera votre rentabilité.
Prêt à but hypothécaire:
Si vous trouvez que les frais du crédit hypothécaire sont
trop élevés par rapport au montant emprunté, une autre solution est le prêt à
but hypothécaire. Il s’agit d’un prêt personnel à un taux d’intérêt un peu plus
élevé que celui d’un crédit hypothécaire mais par contre, vous éviterez les frais d’inscription
souvent
élevés pour un crédit de faible importance.
Crédit-pont:
Souvent plus onéreux et limité à un an, le crédit-pont est aussi à envisager. A vous de faire les calculs pour déterminer quelle solution est la plus intéressante dans votre cas.
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